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Des avancées en matière de pollution plastique et un nouveau fonds fiduciaire annoncés à la Conférence sur les Océans à Washington.

Monaco

Des avancées en matière de pollution plastique et un nouveau fonds fiduciaire annoncés à la Conférence sur les Océans à Washington.

A l’ocassion de la conférence « Our Ocean » qui a eu lieu les 15 et 16  septembre, à Washington, SEM M. Bernard Fautrier, Administrateur délégué de la Fondation Albert II de Monaco a annoncé que la Fondation Prince Albert II de Monaco et ses partenaires, Surfrider, Tara Expeditions, la Fondation Mava la Fondation Veolia et l’IUCN apporteront « un soutien financier de 150 000 € par an sur une période de trois ans, aux micro-initiatives qui ambitionnent de réduire la pollution plastique en Méditerranée, à travers la Task Force Beyond Plastic Med (BeMed) ». A terme, cet appel à micro-initiatives permettra de créer progressivement un réseau méditerranéen d’acteurs locaux engagés dans la lutte contre la pollution plastique. Une vingtaine de dossiers de demande de soutien à ces initiatives ont d'ores et déjà été déposés.

En mars 2015, un panel d’acteurs concerné par la pollution plastique en mer s’était réuni à Monaco. Des débats fructueux avaient permis de formuler la «Déclaration de Monaco », pour agir contre la pollution plastique en Méditerranée» laquelle a permis la création de la Task Force « Beyond Plastic Med », soutenue par S.A.S le Prince Albert II de Monaco.

La persistance de la pollution engendrée par le plastique fait de sa présence en mer l’une des catastrophes écologiques les plus redoutables pour le futur. Une fois rejeté dans le milieu naturel, le plastique peut en effet mettre jusqu’à 500 ans pour disparaître.

Monaco apporte 500 000 euros pour la création d’un nouveau fonds fiduciaire

« Monaco contribue à hauteur de 500 000€ au nouveau fonds fiduciaire (« trust fund »), en partenariat avec la France et la Tunisie, qui apportera un soutien financier sur du long-terme aux aires marines protégées (AMP) créées par les pays méditerranéens. Les fonds seront utilisés pour améliorer les aires marines protégées déjà existantes, encourager la création de nouvelles AMP, renforcer les capacités de développement et soutenir les initiatives actuelles », a indiqué SEM. M. Bernard Fautrier.

En octobre 2013, au cours de la session de haut niveau d’IMPAC3 (International Marine Protected Areas Congress) à Ajaccio, la France, Monaco et la Tunisie avaient décidé de Créer un mécanisme de soutien financier durable pour les Aires Marines Protégées (AMP) qui a reçu un soutien politique de la part des pays bordant la Méditerranée dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée (UPM) et la Convention de Barcelone.

Parmi les partenaires figurent le Fonds français pour l'environnement Mondial (FFEM) et l'Agence française pour le Développement (AFD), le Fonds pour l'environnement mondial (le GEF), la Banque Mondiale et le Zoo de Bâle.

Un premier appel à projets a été lancé auprès des gestionnaires d'AMP qui fera l'objet des premiers octrois d'allocation à la fin 2016.

En marge de ce sommet s’est tenue, le 16 septembre, à l’Ambassade de France, une conférence de haut niveau sur la Méditerranée, à l'initiative de Mme Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat ; à laquelle participaient outre M. Karmenu Vella, Commissaire Européen à l’Environnement, aux Affaires maritimes, de nombreux représentants ministériels des pays méditerranéens.

A cette occasion, la ministre a annoncé la création d'une coalition contre les plastiques en mer, entre la France, le Maroc et Monaco. Par ailleurs, a été approuvée une déclaration demandant à l’organisation maritime internationale (OMI) de considérer la nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant des navires.