
Les lauréats du Prix de Photographie Environnementale 2025 dévoilés
Communiqué de presse
Le Prix du Photographe Environnemental 2025 a été décerné
au photographe Angel Fitor pour l’image Unseen Unsung
Heroes également lauréate de la catégorie « Mondes marins ».
Formé en photographie et en biologie marine, Angel Fitor
(Espagne) consacre sa vie à donner une voix aux écosystèmes aquatiques.
Son travail a été récompensé lors des concours photo les plus influents,
notamment World Press Photo, Wildlife Photographer of the Year, American
Photography et Sony World Photography.
« Nous, photographes environnementaux, avons une tâche simple mais
colossale : traduire le langage de la nature. Le monde naturel est bien
sûr une source inépuisable de beauté et de fascination, mais la mission du
récit visuel va plus loin en révélant les fils cachés qui tissent les relations
complexes et fragiles liant notre propre existence à celle la
planète », déclare Angel Fitor qui voit dans
l’image Unseen Unsung Heroes la quintessence de cette mission. « Cette
photographie décrit l'action silencieuse d'humbles créatures qui, cependant,
exercent une influence déterminante sur l'ensemble de l'écosystème marin
méditerranéen, dont nous dépendons à notre tour », ajoute-t-il.
En plus de cette distinction, Angel Fitor a remporté la catégorie
« Acteurs du changement, porteurs d’espoir » avec sa photo Training
Day qui met à l’honneur un bébé caouanne dans un centre de soins en
Espagne. Deux autres de ses images ont été retenues dans la catégorie
« Mondes marins » : Night Stalker (Poulpe
tacheté, Espagne, 2024) et Beauty Languages (Méduse « œuf
au plat » de Méditerranée, Espagne, 2024).
Honoré de cette multiple reconnaissance, Angel Fitor se dit « fier
d’être l’un des ambassadeurs de ce concours photo qui porte en lui l'engagement
historique et durable de la Principauté de Monaco, notamment vis-à-vis de la
mer Méditerranée, qui a inspiré [sa] carrière depuis [sa] plus tendre
enfance. »
La sélection de l’édition 2025 du Prix de Photographie
Environnementale comporte 36 photographies dont 7 images
récompensées : 5 lauréats de catégorie – « Merveilles
polaires », « Au cœur de la forêt », « Mondes marins », « Humanité
versus Nature » et « Acteurs du changement, porteurs
d’espoir », qui remportent chacun une somme de 1.000€, un Prix du
Public et un Prix des Lycéens. Le Prix du Photographe
Environnemental est, quant à lui, attribué parmi les 5 lauréats de
catégorie. Il est accompagné d’une bourse de 5.000€.
Parmi les autres lauréats de catégorie figurent Jellyfish and
Iceberg de Galice Hoarau dans la section « Merveilles
polaires », Clash of Kings d’Iacopo Nerozzi dans «
Au cœur de la forêt », et Breeding Machine d'Amy Jones dans
« Humanité versus Nature ».
Cette année, le Prix du Public est décerné à After the
Flames, Hope de Fernando Faciole. L’Université Internationale
SEK, partenaire historique du concours, donne l’opportunité à son
récipiendaire de découvrir la base de recherche de l’université dans la forêt
amazonienne en Équateur. Une bourse de 500€ lui est également attribuée.
Forest Guard de Bambang Wirawan est le lauréat du Prix
des Lycéens et reçoit une bourse de 500€.
En qualité de présidente du jury, Ami Vitale (États-Unis),
photographe National Geographic et documentariste, rappelle le pouvoir de
la photographie environnementale et l’importance de faire connaître ce
type d’images au plus grand nombre : « Nous venons de perdre
73 % de la faune et de la flore mondiales en 50 ans ; une dure
réalité qui nous met face à l’urgence de la crise de la biodiversité que nous
traversons. L’avenir de la planète est entre nos mains. Nous ne pouvons pas
nous permettre de laisser les événements nous dépasser ou de simplement espérer
que quelqu’un d’autre s’attaquera au problème. L’heure est à la prise de
conscience et à l’action continues, car la sauvegarde de la planète n’est pas
l’affaire d’un jour. La photographie est un instrument fondamental pour
mettre en exergue le lien intime entre bien-être individuel et santé
environnementale. Source d’échange et de réflexion autour des moyens de
préserver et d’apprécier la valeur des milieux naturels irremplaçables de notre
planète, les images triomphent de l’apathie, dépeignent la réalité, éveillent
l’empathie et motivent à l’action. Par ce moyen d’expression visuel, nous
rétablissons le lien entre l’être humain et la nature, en soulignant les
dangers, mais aussi la promesse et l’espoir qui sont partout présents. J’ai
l’espoir que ces images et ce qu’elles racontent nous motiveront en plus grand
nombre à franchir le pas entre l’observation et la défense active de notre
planète. »
Le jury 2025 a réuni des photographes renommés et des personnalités
engagées en faveur de la conservation autour d'Ami Vitale, présidente du
jury : Emanuele Biggi, naturaliste et photographe de conservation
spécialisé dans les petits vertébrés et arthropodes (Italie), Aaron
Gekoski, photojournaliste et réalisateur spécialisé dans les conflits
homme-animal (Royaume-Uni et États-Unis), Tom Gilks, directeur
général et responsable de contenu pour la Nature Picture Library
(Royaume-Uni), Ralph Pace, photojournaliste sous-marin et
environnemental (États-Unis), Audun Rikardsen, photographe de
nature et professeur de biologie, spécialiste des régions arctiques (Norvège)
et Jaime Rojo, photographe de conservation (Espagne).
Pour cette édition 2025, la Fondation Prince Albert II de Monaco a renouvelé sa
collaboration avec Sergio Pitamitz, photographe animalier et
de conservation et photographe pour National Geographic Expeditions, en qualité
de président du concours. Aux côtés de l’équipe organisatrice, ce
dernier a apporté son expertise pour, notamment, garantir le respect des
exigences éthiques en matière de photographie environnementale.
Évènement phare parmi les actions de sensibilisation de la Fondation Prince
Albert II de Monaco, le Prix de Photographie Environnementale, qui fête son
cinquième anniversaire, permet de faire rayonner les témoignages de
photographes animaliers et de conservation talentueux qui œuvrent en faveur de
la protection de la planète. L’un des trois piliers de l’initiative Green
Shift de la Fondation, consacrée à la promotion de récits écologiques inspirants,
le Prix de Photographie Environnementale permet de « porter la
voix du monde vivant et de parler directement au cœur du public », comme
le résume Olivier Wenden, vice-président et administrateur délégué de
la Fondation Prince Albert II de Monaco. « Les témoignages des
photographes nourrissent nos connaissances et tissent de nouveaux imaginaires
qui appellent à une mobilisation collective renforcée pour sauver notre
planète. »
Les photographies de l’édition 2025 seront visibles à Monaco, du 3 juin au
31 juillet 2025, sur la Promenade du Larvotto, puis voyageront à
l’international.
Et pour découvrir dès à présent toute la sélection 2025 : ici