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Rapport spécial du GIEC sur l’Océan et la Cryosphère dans le contexte de Changement Climatique

Monaco

« Nos choix d’aujourd’hui sont décisifs pour l’avenir des océans et de la cryosphère »

Le dernier Rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dévoilé aujourd’hui au Musée Océanographique de Monaco, en présence de SAS le Prince Souverain, des représentants de Son Gouvernement et de Sa Fondation et de nombreuses personnalités, est sans appel. Il souligne qu’il importe de définir, de toute urgence, des mesures prioritaires opportunes, ambitieuses et coordonnées pour faire face aux changements durables sans précédent que subissent l’océan et la cryosphère.

C’est à l’initiative du Prince Souverain que Sa Fondation et Son Gouvernement ont saisi le GIEC, en février 2015, lors de sa 41ème session afin qu’il produise un Rapport Spécial sur l’Océan. Pendant plus d’une année, la Fondation Prince Albert II de Monaco et le Gouvernement Princier ont ainsi poursuivi leurs efforts afin de convaincre de l’importance et de l’enjeu d’une telle publication.

Approuvé ce 24 septembre par les 195 Gouvernements membres du GIEC, le Rapport spécial du GIEC sur l’océan et la cryosphère dans le contexte du changement climatique (IPCC Special report on the Ocean and Cryosphere in a Changing Climate) présente de nouvelles preuves soulignant les avantages qu’il y a à faire en sorte que le réchauffement planétaire soit aussi faible que possible, conformément à l’objectif que les gouvernements se sont fixés dans l’Accord de Paris en 2015. En réduisant de toute urgence les émissions de gaz à effet de serre, il est possible de limiter l’ampleur des changements auxquels sont confrontés l’océan et la cryosphère. Les écosystèmes et les moyens d’existence qui en dépendent peuvent être préservés.

« La haute mer, l’Arctique, l’Antarctique et la haute montagne peuvent sembler lointains à bien des gens » a déclaré Hoesung Lee, président du GIEC. « Or nous dépendons d’eux et sommes marqués, directement ou indirectement, par leur influence de bien des façons – dans les domaines du temps et du climat, de l’alimentation et de l’eau, de l’énergie, du commerce, des transports, des loisirs et du tourisme, de la santé et du bien-être, de la culture et de l’identité ».

Pour l’élaboration du rapport, plus de 100 auteurs issus de 36 pays ont évalué les publications scientifiques les plus récentes liées à l’océan et à la cryosphère dans le contexte du changement climatique, référençant quelque 7 000 d’entre elles.